Football : Le football féminin est en forme !

Cédric Guillot est responsable de la section féminine du club de football de Ramonville. Il fait le bilan à mi-parcours de la saison.

Quels sont les objectifs pour vos équipes ?

Plusieurs objectifs : d'abord le maintien pour l'équipe 1 en Promotion d'Honneur (PH). Ensuite le meilleur parcours possible en Coupe pour la 2. Pas d'objectifs particuliers pour la 3 si ce n'est de progresser et de prendre du plaisir en jouant.

Est-ce qu'on entraîne les filles comme les garçons.

Y a-t-il des spécificités ?

Il y a des différences dans l'entraînement des filles. L'avantage par rapport aux garçons est dans le collectif : les filles sont moins individualistes. Elles ont aussi plus de curiosité et de réflexion par rapport aux contenus des séances et des matchs ce qui fait qu'elles sont plus dans une logique de progrès et d'apprentissage. C'est aussi le principal inconvénient puisque les filles demandent beaucoup d'investissement en dehors des séances (questions, réflexions…)

Où en êtes-vous dans les matchs de championnat ?

Nous sommes dans la phase retour, celle du maintien en ce qui nous concerne puisque nous avons loupé la phase de montée au goal-average particulier. Actuellement nous en sommes à une victoire pour deux défaites ce qui nous place dans une situation inconfortable concernant le maintien. Mais nous n'en sommes même pas à la moitié.

Et pour l'équipe 2 ?

L'équipe 2 va jouer prochainement un 1/4 de finale de coupe du District contre Salies-Mane après avoir fait l'exploit de battre Escalquens dans un superbe match. Elles ont été menées 0-2 à la mi-temps, de retour du vestiaire, très motivées elles ont réussi à remonter au score et, ont égalisé et se sont qualifiées aux tirs au but.

D'autres informations ?

Nous recherchons des petites filles de 6 à 11 ans afin de créer une école de football toute féminine en plus de celle des garçons qui fonctionne très bien. Nous allons participer à la semaine du football féminin mais la date et l'événement reste à préciser.

Propos recueillis par Virginie Lacaze
La Dépêche du 10 mars 2017